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Mémoire vive : la Libération en héritage | Visite & Rencontre

Publié le 16 janvier 2025 Mis à jour le 4 février 2025

En partenariat avec le Mémorial National de la Prison de Montluc

Crédit photo : Mémorial National de la Prison de Montluc

 

2025 marque les 80 ans de la fin de la Seconde Guerre mondiale. Dans le cadre de son partenariat avec le Mémorial National de la Prison de Montluc, l'Université Jean-Moulin Lyon 3 organise une série de manifestations pour célébrer cet anniversaire.
 

VISITE DU MEMORIAL NATIONAL DE LA PRISON DE MONTLUC

MARDI 11 F?VRIER | 10h30-12h
4 rue Jeanne Hachette, Lyon 3e
80 ans après la libération des camps et le retour des déportés rescapés, découvrez des itinéraires d’hommes et de femmes internés à la prison de Montluc ayant été confrontés à l’univers concentrationnaire et génocidaire nazi.

? GRATUITE & R?SERV?E AUX ETUDIANTS DE LYON 3. INSCRIPTIONS EN LIGNE

 
Le Mémorial National de la Prison de Montluc

Le Mémorial National de la prison de Montluc, situé à c?té de la Manufacture des Tabacs, retrace l’histoire de ce lieu, notamment durant la Seconde Guerre mondiale. Entre janvier 1940 et février 1943, la prison militaire de Montluc est au service du Régime de Vichy puis, de janvier 1943 à ao?t 1944, devient une prison allemande, où se c?toient résistants, opposants politiques, Juifs, otages, réfractaires au Service du Travail Obligatoire. Montluc est alors un véritable lieu de transit et la porte d’entrée vers l’univers concentrationnaire nazi. C’est notamment à Montluc que sont détenus Jean Moulin et ceux arrêtés avec lui le 21 juin 1943 à Caluire dans la maison du docteur Dugoujon.

Montluc reste une maison d’arrêt jusqu’en 2009, date à laquelle le lieu est inscrit à l’inventaire des Monuments historiques. Il est ouvert au public depuis 2010.
 
Pour en savoir plus



 

AUSCHWITZ 1945 : RENCONTRE AVEC ALEXANDRE BANDE

JEUDI 13 F?VRIER | 18h30-20h30
Mémorial de la Prison de Montluc
4 rue Jeanne Hachette, Lyon 3e

Modérée par Sandrine Rabosseau, enseignante en Lettres et Pierre-Jér?me Biscarat, référent régional mémoire Auvergne-Rh?ne-Alpes, ONaCVG

? INSCRIPTION LIBRE & GRATUITE EN LIGNE


 

Que trouvent, et comprennent, les soldats soviétiques lors de leur arrivée à Auschwitz le 27 janvier 1945 ? Comment les nazis tentèrent-ils de faire dispara?tre les traces de leur crime ? Quelles furent les souffrances encore endurées par les déportés ? Comment les acteurs locaux, Polonais en tête, réagirent-ils ?

Autant de questions trop peu abordées sur ces jours terribles de janvier 1945 que traite Alexandre Bande, offrant ainsi une synthèse neuve et nécessaire en cette année de commémoration de la fin de la Seconde Guerre mondiale.

Alexandre Bande

Alexandre Bande, docteur en histoire, est professeur de chaire supérieure en classes préparatoires littéraires au Lycée Janson de Sailly à Paris, intervenant à Sciences Po Saint-Germain-en-Laye, au Mémorial de la Shoah et à l’INSPE de Paris.

Il est l’un des trois directeurs de la Nouvelle histoire de la Shoah (Ed. Passés/Composée, 2021) avec Pierre-Jér?me Biscarat & Olivier Lalieu.



 

POUR ALLER PLUS LOIN

 

MAUS d'Art Spiegelman

Art Spiegelman retrace par le dessin le destin de ses parents, juifs polonais déportés par les nazis, entre 1939 et 1945. Maus, auquel l'auteur a consacré treize ans de sa vie, est aussi le récit de retrouvailles entre un père et un fils après des années d'incompréhension.

? CONSULTER LA BD EN BU : Tome 1 et 2

En ce moment, visionnez le documentaire de Pauline Horovitz sur Arte TV.



 

En savoir plus

Avec son récit graphique Maus ("souris" en allemand), en deux tomes parus respectivement en 1986 (aux ?tats-Unis, l'année suivante en France) et 1991, Art Spiegelman a accompli une double révolution : il a fait entrer la Shoah dans la bande dessinée et, de ce fait, dans la culture "mainstream", sans jamais trahir la rigueur historique et narrative requise pour en transmettre l'expérience.

En restituant à la fois le témoignage de son père Vladek, juif polonais rescapé d'Auschwitz, émigré à New York après la guerre, et son dialogue souvent difficile avec celui-ci, il a aussi consacré la BD comme un art du réel, tout en donnant droit de cité à la "deuxième génération" des enfants de déportés, ployant sous le poids d'une tragédie qu'elle n'a pas vécue directement. [Présentation sur Arte]

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